La Croatie, qui assure la présidence de l’Union européenne pendant six mois, a proposé de modifier les règles d’indemnisation pour les retards et les annulations des compagnies aériennes lors des pourparlers entre les gouvernements de l’UE sur la révision des droits des passagers qui doivent commencer dans les prochaines semaines. Selon les règles européennes en vigueur, les voyageurs ont droit à jusqu’à 600 euros si un vol est retardé d’au moins trois heures ou annulé moins de quatorze jours avant le départ.
Ils peuvent également recevoir une compensation s’ils se voient refuser l’embarquement. Cependant, certaines autorités et tribunaux nationaux ont critiqué les règles, affirmant que les États membres ont du mal à traiter le grand nombre de demandes qu’ils reçoivent, et que les indemnisations des compagnies aériennes ont augmenté en raison de l’augmentation du nombre de retards et d’annulations.
Dans un document informel diffusé parmi les États membres, la Croatie a proposé de maintenir le niveau d’indemnisation le même que pour les passagers, mais a suggéré d’augmenter le retard minimum de vol pour lequel les compagnies aériennes doivent effectuer des paiements.
Zagreb a fait des propositions “afin de tenir compte de la charge financière élevée pour les compagnies aériennes et du fait que les retards sont de moins en moins imputables aux compagnies aériennes”, indique le document. Cependant, la Croatie n’a pas dit ce qu’elle voulait que le nouveau délai minimum soit pour les passagers pour réclamer une indemnisation, ni combien de temps avant le départ des vols devraient être annulés pour que les voyageurs soient remboursés.